Domke sac photo F-1X noir

Noir ou beige, c'est une question de goût.
Comme son petit frère le F2, possède une ergonomie intéressante: léger, alors qu'un sac à dos de 3,5 Kg vide pèse en rembourrage le poids de trois reflex pro, très fin pour sa contenance, avec des poches d'accessoires bien étudiées...
C'est bien simple, on dirait que son (ses) concepteur(s) l'ont utilisé avant de le mettre en vente.

Comparé au F2 qui est une légende vivante, il loge un peu plus de matériel qu'il faudra porter.
La fiche technique est peut être un peu optimiste, en fait tout dépend si l'on considère comme objectifs des focales fixes peu encombrantes ou des zooms ouverts à f:2,8 constant.

L'insert central, à 4 places, logera sans peine ce qui était un équipement pro voici 30 ans, à savoir un 35 ou un 50mm, un f:2,5 105, un 24 mm ou un f:2,8 180. Mais les optiques ont pris de l'embonpoint, en particulier grâce à l'autofocus, chez un constructeur comme Nikon, le diamètre des filtres est largement passé de 52 à 77 mm, c'est tout dire.

Ceci étant, comme le F2, voici un sac léger et ergonomique qui autorise son chargement pour une séance de travail ou une journée, avec grande aisance pour loger cartes mémoires, batteries de rechange, papiers dont les pré-imprimés d'autorisation de photographier, posemètre à main pour les vieux comme moi qui s'en servent encore.

En revanche, il ne s'agit pas d'une armoire Normande portable à dos. On ne peut pas demander à un seul sac de transporter tout ce qui peut être utile durant un déplacement de 15 jours, en milieu carrossable ou non. Ou alors, il faut deux sacs, ce que la Miss m'a vendu: un F2 et un F1.
De même, si on le remplit avec une focale de 400 mm, il ne faut pas lui demander de transporter grand'chose d'autre. C'est un sac de reportage très typé.

Il accueillera sans problème 2 DSLR pros, et son surplus de volume intérieur permettra de les transporter montés avec un objectif pas trop encombrant. Avec un f:2,8-70-200 pare soleil en place, on rencontrera un problème.

Les poches avant et arrière (dans le sens de la marche) accueilleront sans souci de gros flashes cobra, voir un troisième boitier nu.

En fait, il faut savoir ce que l'on veut: sur le papier, on râle des compromis qu'impose la contenance qui n'est pas celle d'un (gand) sac à dos, mais croyez moi, pour un sac d'épaule, on bénit les limitations imposées et les choix raisonnables induits, par vertèbres interposées.

C'est le sac d'une séance de reportage, de photographie générale, de portrait, mais il dit clairement son nom, ce n'est pas celui d'une partie de chasse à l'ours blanc, trois mois durant, sous le cercle polaire.

Très typé, il ne trompe pas son monde, et ne lui brise pas les vertèbres. Mais le sac universel n'existe pas, et les chasseurs d'ours blancs partent rarement seuls, à pied, sans traineau, sans chiens, sans guides.

Je viens d'utiliser du Domke F pour des images scénarisées destinées au calendrier des pompiers de vers chez moi, nous avons allumé de vrais feux qui chauffaient éteints par de la vraie eau qui giclait, ils vont très bien, merci. Ce fut leur épreuve du feu !

Des opinions contraires peuvent venir et seront intéressantes. Si elles viennent de chasseurs de grands fauves exotiques, elles sont prévisibles, mais il y a longtemps que ces photographes sont équipés de sacs à dos de 25 Kg. Et de la forme physique pour les utiliser.