La marque fait beaucoup parler d’elle depuis ces 5 dernières années. On voit surgir à l’horizon beaucoup de blogs, de commentaires et également de vidéos à son sujet. Jetez par exemple un œil sur la chaîne YouTube Robert Hall, made in USA. Pourquoi cet engouement? Car Godox fait bien plus que s’inspirer des marques concurrentes, elle propose de réelles évolutions !
Godox, une marque en constante évolution
Les flashes autonomes
Ses premiers succès ont été (et sont toujours) les flashes autonomes Witstro : AD600 (B/BM/M), AD200, AD360. Aujourd’hui il existe des versions Pro en AD600 et 400. En mars dernier l’AD400 pro a reçu un TIPA Award, en tant que meilleur système flash, grâce entre autre à l’amélioration du temps de recyclage et une meilleure stabilité de la température de couleur. Bientôt sera d’ailleurs commercialisée la nouvelle version Pro du AD200 (Source : Photo Rumors). Tous ces modèles ont été plébiscités car ils offrent à la fois de la puissance, des temps de recyclage rapides et une autonomie importante. Ils peuvent être équipés de modeleurs pour contrôler la lumière et tout cela dans un encombrement minimum et pour un prix modeste.
Les flashes Cobra
Les modèles cobra sont également à l’honneur et la palme revient au flash cobra I-TTL V860II. Sa batterie Li-ion est un avantage incontestable. En effet, elle offre une grande autonomie (approximativement 650 flashes) et un temps de recyclage rapide (< 1,5 s à pleine puissance). Il intègre également un système radio X 2.5G. Il peut être déclenché par un émetteur Godox X1T mais peut aussi déclencher tout autre flash de la marque. N’oublions pas non plus sa fonction HSS.
Et, preuve que Godox est toujours dans l’action, nous aurons, là encore, le plaisir de découvrir bientôt le nouveau flash cobra V1 à la tête ronde (Source : Photo Rumors). Il est doté d’une gamme d’accessoires astucieux, qui permet de contrôler la lumière. Vous trouverez, par exemple, le nid d’abeille, qui apporte du contraste et du caractère à l’image ou le cône (snoot), pour concentrer votre faisceau lumineux. On peut citer également le dôme diffuseur pour adoucir la lumière, ou encore les volets coupe-flux et la lentille grand-angle.
La gamme QTII : un flash complet qui permet plus de créativité
Récemment nous avons réalisé une vidéo pour présenter différentes gammes de flashes de studio. A l’issue de ce test, nous nous sommes arrêtés sur le QSII car il est le modèle le plus polyvalent.
Toutefois le QTII, haut de gamme chez Godox, nous semble être aussi très intéressant car le plus complet en terme de fonctions et performances.
L’éloge de la puissance
La gamme QTII est déclinée en 3 puissances : 400 Ws, 600 Ws et 1200 Ws. 1200 Ws ?? Pourquoi s’encombrer d’un flash aussi imposant? Et bien pour plusieurs bonnes raisons. Vous faites encore partie des passionnés des moyens et grands formats, vous avez toujours besoin de puissance pour travailler à des diaphragmes relativement fermés et obtenir de la profondeur de champ sans jouer sur votre sensibilité : le 1200 Ws vous est dédié. Vous êtes spécialisé dans les prises de vues de décoration, vous shootez des intérieurs d’appartement, de salons, cuisines et utilisez de grands façonneurs de lumière : le 1200 Ws est fait pour vous. Mais revenons aux fonctions et performances qu’offre cette gamme.
Fonction HSS
Les QTII sont dotés de fonctions qui permettent une grande diversité de lumière et la fonction HSS (High Speed Sync) en fait partie. Elle permet de synchroniser votre boîtier et votre flash au-delà de la vitesse de synchronisation habituelle (jusqu’au 1/8000 si votre appareil le permet).
Grâce à des vitesses d’obturation élevées vous pouvez figer des sujets ou objets en mouvement appelés »phénomènes rapides’’, visibles à l’œil nu tel que : la goutte d’eau ou de lait prise dans sa chute au moment où elle touche la surface du liquide. Toutefois, certains sujets sont beaucoup trop rapides pour permettre un rendu net sur la photo et être parfaitement figés. Le 1/8000ème ne suffit pas … et la notion de vitesse d’éclair prend alors toute son importance.
Vitesses d’éclair ultra-courtes
En revanche, même à vitesse d’obturation lente, la vitesse de l’éclair du flash est capable d’immobiliser le mouvement d’un objet, d’un sujet ou d’une action en studio et d’obtenir une parfaite netteté, à condition que cette vitesse soit très rapide. Le QTII est sur ce point très performant. En effet, cette gamme propose une grande variété de vitesses d’éclair courtes, qui permettent de figer différents types de phénomènes. On peut monter jusqu’au 1/35086* s avec le QTII400 ou encore 1/28984* s pour le QTII600 et 1/25640* s avec le QTII1200 et cela à T 0.1s (* à puissance minimale du monobloc). Les exemples pour illustrer cette fonction ne manquent pas : le bouchon de champagne que l’on fait sauter ou encore la poudre que l’on jette sur le visage d’un mannequin lors de séances de prise de vue de mode.
Le multi-flash
Prenons ensuite le mode multi-flash, très intéressant car il permet d’intégrer une séquence complète d’éléments en mouvement et ainsi de décomposer un mouvement. Lorsque vous utilisez un flash stroboscopique avec une vitesse d’obturation lente, vous pouvez enregistrer plusieurs mouvements successifs au sein d’une même image, de la même manière que les images en mode Stop-Motion. En mode stroboscopique, vous définissez la puissance du flash, le nombre de flashes et la fréquence de flash (nombre de flashes par seconde = Hz).
Les types de sujets idéaux sont les danseurs et les objets qui tombent ou rebondissent, en fait tout ce qui bouge fonctionnera très bien. Gardez à l’esprit qu’un environnement de prise de vue sombre est nécessaire pour obtenir des résultats optimaux, car toute lumière constante/ambiante provoquera une capture de flou de mouvement entre les rafales du flash.
Fonction Freemask
Si vous pouviez simplement n’appuyez qu’une fois sur le déclencheur et préparer un masque parfait directement dans votre appareil photo? Le mode Freemask vous permet de le faire. C’est un procédé rapide de création automatique de masques, pour détourer plus facilement les sujets photographiés.
Il s’agir d’éclairer votre sujet et votre arrière-plan séparément en deux images consécutives, prises à des moments différents. La première étape consiste à installer des lumières sur votre arrière-plan pour le rendre blanc pur. Il est important de minimiser la quantité de lumière qui s’en dégage. Cela peut vous obliger à éloigner votre sujet de l’arrière-plan. La deuxième étape consiste à éclairer votre sujet comme vous le feriez normalement. Après avoir régler les différents canaux (canal différent entre les flashes dédiés au sujet et ceux pour le fond), appuyez sur le déclencheur : deux déclenchements de flashes doivent se faire rapidement. Le premier aura un arrière-plan blanc et un sujet noir, et le second devra produire un sujet bien éclairé. Une fois que vous avez ces deux plans, vous pouvez les superposer en tant que calques dans Photoshop et le tour est joué.
Temporisation du déclenchement du flash
Abordons enfin le délai ou retard de flash. Cette fonction est idéale pour créer des effets spéciaux, grâce à la multi-exposition dans une seule image. Afin de minimiser les effets de la lumière ambiante, nous vous conseillons de travailler à des ouvertures entre f/8 et f/16, car la vitesse d’obturation est inférieure à la vitesse de synchronisation flash avec votre boitier (plusieurs secondes généralement). L’idéal est de travailler également à une puissance qui vous permet d’avoir un temps de recyclage court. Avec la gamme QTII pas de problème, puisque c’est l’un de ses points forts.
Une fois votre éclairage réglé, votre scénographie définie, le nombre de flashes paramétré et les explications données à votre sujet, vous pouvez commencer. La partie la plus difficile de cette technique est qu’elle est incroyablement aléatoire. Il est difficile de contrôler parfaitement les mouvements et le déplacement de votre sujet. Cela prend du temps et demande de la patience. Vous aurez certainement besoin de recommencer plusieurs fois votre prise de vue, mais cela fait partie de la magie de la photo. Bien sûr n’oublions pas leur plage de réglage de la puissance très importante de 1/1 à 1/128. Soit pour le QTII 1000 : 1000 Ws à 8 Ws, pour le QTII 600 : 600 Ws à 5 Ws, pour le QTII 400 : de 400 Ws à 3 Ws.
Oui vraiment cette gamme QTII nous apparaît comme la plus complète en fonctionnalités, pour vous permettre de réaliser des images très créatives !
2 Commentaires
J’aimerai connaitre votre avis sur le flash sk 400 , peut il resister à une cadence de shoot intensive. J’ai prochainement une seance de portrait corporate en entreprise, je dois faire 2000 déclenchements en trois heures, puis le faire avec un godox 400 ?
Et quel est la particularité du godox v1 ? hors mis la batterie , quel est l’avantage de cette tête de flash ? les avantages comparés à un flash de marque ?
Merci pour vos conseils.
Bonjour,
Au vu de la cadence intensive de votre shooting, il est fortement conseillé de choisir un flash bénéficiant d’un système de ventilation intégré. Nous vous conseillons de vous orienter vers un flash Godox QT plutôt qu’un SK400II.
Grâce à sa tête flash arrondie, le flash Godox V1 permet une diffusion de la lumière plus harmonieuse qu’un flash cobra standard. Vous pouvez également ajouter des accessoires spécifiques pour modeler la lumière à votre convenance.
Bonne journée !