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Manfrotto monopode carbone 695CX

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Description

Le Manfrotto 695CX est un monopode en fibre de carbone à 5 sections ultra léger et extrêmement robuste.

Il est doté de leviers de blocage rapide des sections en magnésium vous permettant de le mettre en place et le replier aisément.

Le Manfrotto 695CX Magfiber 5 sections est très bien adapté à la photographie d’événements sportifs puisqu’il permet de réaliser des prises de vue au-dessus de la foule.

Ce pied est équipé d’une dragonne et d’un plateau rapide avec double vis de fixation escamotable à double filetage 1/4’’ et 3/8’’.

Caractéristiques du monopode MANFROTTO 695CX :

Garantie 2 ans.
Poids : 0,60 Kg.
Hauteur maximum de 160.50 cm.
Hauteur replié de 47.50 cm.
Poids admis : 5 Kg.

Accessoires recommandés :

Rotule 234RC
Pointe 695SP2

 

manfrotto 695cx

 

Offre valable jusqu'au 08-06-2025 inclus.

(1) Offre valable jusqu'au 31 Décembre 2025 à partir de 49 euros d'achat, sur la base d'une expédition Chronopost 24H vers un point relais situé en France continentale uniquement, valable uniquement sur les produits de moins de 1m et moins de 20Kg.
(2) Nombre de points Fidélité estimés, hors remises au panier, basé sur le prix TTC en €, les points seront effectivement calculés dans le panier.
Accessoires compatibles
MANFROTTO rotule 234RC
MANFROTTO rotule 234RC 65,90 €
EN STOCK, expédié sous 24h
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Avis clients

2 avis MANFROTTO monopode carbone 695CX


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5
  Monopode? Position du corps? Stabilisateur? - Publié par Rémi Besserre (Photographe) le 14/12/2013
100 % des évaluateurs jugent cet avis pertinent


J'avais promis un avis plus "philosophique" sur les monopodes à l'ère des stabilisateurs, le voici.

Que demande-t'on à un monopode ?

Stabilité, faibles poids et encombrement, ergonomie, discrétion dans une tribune de presse ou tout autre lieu encombré.

La discrétion demeure quand le tripode gène les voisins et se fait bousculer. Ou risque de provoquer un accident.
Les faibles poids et encombrements sont améliorés par les réalisations en fibres de carbone, et ne posent plus problème de poids lorsqu'un sac emporte entre 6 et 12 Kg de matériel.

La véritable question est de savoir si le monopode a encore une utilité depuis la généralisation des stabilisateurs.

Un monopode, selon la manière dont il est tenu, fait gagner deux à trois vitesses. Un stabilisateur, suivant sa qualité, une de plus. Avantage au stabilisateur.

Je continue néanmoins à utiliser la combinaison monopode et stabilisateur. Pourquoi?
Pas uniquement pour un gain de 6 vitesses. Il y a des situations où il faut encore travailler sur trépied.
Mais parce que le monopode, surtout bien tenu, présente un second intérêt: celui de bloquer un cadrage précis. Il est connu que cadrer consiste à virer du viseur tout ce qui n'a rien à y faire, et le cadrage à main levée est un piège à intrus, pas vus mais pris, en bord de cadre. Si l'opérateur ne doit pas bouger pour cadrer avec précision, il a intérêt à poser son matériel sur un support qui complète la stabilité corporelle.

Ce n'est pas le lieu de rappeler qu'il existe des positions "de tireur d'élite" permettant de rendre son corps très stable. Par exemple, un genou en terre, l'autre servant d'appui au bras, surtout pas au coude, qui supporte le télé. C'est plus stable que le "garde à vous", mais on peut faire mieux.

C'est là qu'intervient le monopode: il accroit la stabilité du matériel déjà bien tenu.
Cet effet sera d'autant mieux perçu que le pied n'est pas à la verticale, devant le photographe. On peut stabiliser un monopole en se "couchant dessus" ou par la gestuelle inverse.
En se couchant dessus, manière de s'exprimer : le pied est planté au sol en arrière des pieds du photographe; il passe par son entrejambe où il trouve un deuxième point d'appui; et, la tête contre le viseur d'un boitier tenu de main ferme, il trouve un troisième point d'appui. Le tout étant incliné justifie l'usage d'une rotule, mais c'est extrêmement stable.

En position inverse, l'entre jambes n'est plus partie prenante. Le pied est au sol loin devant les pieds du photographe, et il vient à la rencontre de son visage (et de ses mains). Seulement deux points de stabilité, mais c'est stable tout de même. Le pied doit être rigide.

C'est ainsi que j'ai sauvé quelques cadrages, dont le bord était menacé, à main levée, au moindre mouvement de ma part, par des intrus. Selon ma façon de travailler, le problème se pose avec les longues focales, lorsqu'on tient à découper au bistouri son cadrage en évitant des intrus marginaux; et à l'autre extrême, avec un très grand angulaire (rarement stabilisé), avec lequel les premiers intrus sont ses propres pieds et sa propre ombre portée.

On voit donc que l'utilité du monopode demeure mais s'est modifiée.
Jadis, il s'agissait de gagner en stabilité pour descendre les vitesses sans bougé. Les stabilisateurs font ça très bien sauf sur les objectifs qui n'en ont pas ( ! ). Et sont des sources de pannes...
Aujourd'hui, il s'agit de stabiliser un cadrage "au bistouri" sans s'ennuyer avec un trépied. Et pour cela, le monopode donne, pour une réelle ergonomie s'il est léger, une stabilité que seul un support naturel et aléatoire pourrait donner. On promène son vieux mur en ruines avec soi.

En conclusion, dans ma pratique personnelle, je persiste à promener un monopode. D'autres n'entendent pas une prise de vue rigoureuse sans trépied, leurs photos sont bonnes donc ils ont raison. Il s'agit d'un matériel qui doit être adapté à une façon de travailler. Personnellement, j'aime la liberté de mouvement que confère la prise de vue à main levée. Lors de poses nocturnes de 30" à 3', c'est évidemment le trépied qui sort du formol.

La fibre de carbone rend une place qu'il avait perdue à cet accessoire discret.

Mais comme il y a toutes sortes de façons de travailler, des avis contraires vont certainement s'exprimer. Ils y sont même invités. Je les lirai avec intérêt.

Amitiés

Rémi

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5
  Ergonomique, bon produit. - Publié par Rémi Besserre (Photographe) le 13/12/2013
100 % des évaluateurs jugent cet avis pertinent


Acheté en kit avec la rotule "ba-balle".

Inconvénient lié à ses avantages:
Ne se déploie pas sous l'effet de son poids, il faut le déployer manuellement. Quand on a pris l'habitude d'un modèle en "fonte de radiateur", ça change et c'est un défaut rencontré sur tous les mono ou tripodes allégés au carbone. En le repliant, suivant ce dans quoi on l'a posé au sol, on s'en met plein les mains...

Ses cinq sections le rendent peu encombrant, il tient sous un sac d'épaule genre Domke, et imposent d'ouvrir - fermer quatre clips. Rapides il est vrai.

Inconvénients et avantages liés à la nature du monopole: c'est plus immatériel, moins rigoureux, qu'une simple appréciation d'un matériel. Je donnerai un avis séparé à l'heure des stabilisateurs.

Avantages:
Ne rouille pas, même dans l'eau de mer;

Constitue un élément d'auto-défense pour ceux qui photographient dans des zones urbaines difficiles, mais ce n'est pas une section de CRS, c'est juste une matraque un peu dissuasive.

Rigidité malgré la légèreté. Et la légèreté est perceptible au premier contact, après 15 ans du même mais en alu.

Poignée mousse antidérapante et ne gelant pas les paumes de main par temps froid; On se demande un peu à quoi sert la dragonne...;

Possibilité de greffer un trépied bas pour le faire tenir debout tout en tournant le dos, appréciable par ceux qui en ont besoin. Mais ça n'en fait pas un trépied.

Dimension permettant à un photographe de 2 mètres de haut de travailler sans courber le dos. De là à photographier au dessus de la foule, il y a un pas.

Charge utile: boitier "pro" et f/2,8 70-200 sans problème. Pour un 800 mm avec multiplicateur, demander à ceux qui s'en servent.

Fixation de têtes, dont la rotule, universelle, rapide, intuitive, encore plus si l'on est un habitué de la marque qui n'est pas Gitzo, mais a bien fait son trou chez les utilisateurs intensifs;

Peut être promené partout, ne nécessite pas un sac à dos de la taille d'une armoire Normande avec fixation pour trépied, rend les services qu'on peut attendre d'un monopole à l'heure des stabilisateurs.

Bon achat, suis content.

LA ROTULE:

Inconvénient qui n'en est pas un:

Elle semble "pas sérieuse" face à la tête 3D d'un trépied. C'est une impression erronée, dans la mesure où même sur monopole, on tient le matériel à la main.

Pour les photographes non vidéastes, ce type de rotule, si l'on choisit un modèle solide et qui "serre bien", est d'ailleurs parfaitement adoptable sur un tripode, surtout en carbone. Sur un pied de studio pesant 12 Kg ou plus, on pourra discuter.
Il va de soi qu'en cas d'utilisation d'un "tromblon", c'est la platine de l'objectif qui doit être fixée au support (question d'équilibre et de protection de la monture contre le couple d'arrachement), et si vous avez un 2000 mm ( ! ) sans patte de fixation, vous avez fait une erreur d'équipement !!!

La rotule alourdit l'ensemble une fois montée, il faut savoir si l'on mesure des poids et masses (d'ailleurs très "contenus"), ou l'état de ses disques vertébraux à la cinquantaine. Ainsi que le bougé de ses images. Personnellement, avec un disque vertébral déjà opéré, je lui demande de participer à alléger l'équipement et en particulier tout cet ensemble d'accessoires dont on ne tient pas compte dans le calcul des devis en masse, et ce matériel y contribue. Ca compte aussi pour le transport aérien du matériel, l'expression "devis en masse" venant d'ailleurs de l'aéronautique.

En résumé, achetez les (monopole et rotule, le kit est bien pensé), si vous en avez besoin.

Vous seul savez si vous en avez besoin.

Tout en respectant la diversité des avis, je donnerai séparément le mien sur l'utilité d'un monopole en 2013.

Amicalement

Rémi

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